En région Grand Est, le PRAPS concourt aux ambitions de la Stratégie Pauvreté ; le nouveau PRAPS renforce la coopération entre institutions, comme l’Education Nationale, les services de la Jeunesse et l’Assurance Maladie, autour de l’accès aux soins et à la santé. La situation sociale du Grand Est s’est complexifiée : augmentation du nombre de chômeurs, de parents isolés, difficultés croissantes des jeunes à s’insérer dans l’emploi… La précarité et la pauvreté sont souvent facteurs de mauvaise santé. Pourtant le recours aux soins se révèle assez tardif chez les personnes les plus démunies, en général à un état avancé dans la maladie.
Concernant les actions phares, en 2018, l’ARS a renforcé le financement des heures d’interprétariat présentielle à destination des médecins libéraux et expérimente le financement d’heures d’interprétariat téléphonique. La mutuelle portée par l’association AD2S, qui permet de limiter l’effet de seuil de la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l’Aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS) en proposant une mutuelle à tarifs adaptés, est dorénavant disponible sur l’ensemble du territoire régional. En outre, l’ARS Grand Est a poursuivi l’objectif de couvrir les zones blanches concernant les dispositifs ACt*, LAM* et LHSS* : désormais, l’ensemble des départements est couvert pour les lits halte soins santé et 8 département disposent de places de LHSS.
* ACt : appartements de coordination thérapeutique – * LAM : lits d’accueil médicalisés -* LHSS : lits halte soins santé